Après le choc , c'est déjà l'heure des accommodements.
Moi qui ai toujours été fervent amateur du théâtre de l'absurde (Jean Tardieu, Samuel Beckett, René de Obaldia pour ne citer que les auteurs les plus connus), je ne m'attendais pas à être ainsi confronté à l'absurde, comme des coups de poings du réel déglingué mâtinés de poésie. D'incessants allers-retours entre le drame que vit ma mère et l'incongruité de certaines situations, de certains dialogues. Ma mère hospitalisée qui insiste pour faire de l'accrobranche avec sa sœur Janine. Ou qui se fait gifler par
Quand ça n'est pas l'Anglais, c'est une voisine, tel un coucou, qui s'incruste et s'assied sur le lit de ma mère.